Bin si qu'y étin de parenté
Bin si, qu’y étin de parenté ; son pére apeu son pére à lu, y étin dous péres !
Bien sûr qu’ils étaient parents, son père et son père à lui étaient deux pères !
(ironique, simplement pour dire qu’ils n’étaient absolument pas parents)
Quouâ qu’t’a don mi mes affaires ?
Où as-tu rangé le marteau et les clous ? (par exemple)
T’y a ti entendu y dère ?
Est-ce que tu as en entendu parler ?
Avouâ pu à bate qu’a vanné
Avoir plus de moisson à battre que de grain à trier, plus de paille que de grain
Avoir fait une mauvaise récolte..., être moins riche qu’on ne pensait
Du train qu’ôl y va, ô s’ra bin dachtot itié
Il marche vite, il sera bientôt là
Le v’là ; dze l’é dza vu ; si, si, y é dreu lu !
Le voilà ; je l’ai déjà vu ; c’est vraiment lui !
Fran bredin qu’ôl éto !
Il était vraiment à côté de ses pompes !
Y a dza bié du temps qu’ôl a chié pu d’la mouèti d’ses mardes !
Il n’est plus tout jeune
Cent cos p’yun qu’ôl a tsomé u bistrot
Cent fois pour une qu’il est resté au café
Dz’é pou de l’instreusouze ; al é c’man un pachiau pe ramé les favioules
J’ai peur de l’institutrice ; elle est aussi grande qu’une rame de haricot
Y é eune vilain-ne denrée
Ce produit n’est pas comestible
Ô lorgno tos les dzos les peurnes de sa vasine
Tous les jours, il regardait avec envie les prunes de sa voisine
La r’vire éto quazi à seu. Le d’rri p’chon pi le d’rri pétsou s’avizin. Quand don qu’i va pieuve ? Quand don qu’i va pieuve ? Y a piou...Y a piou...des rabasses, des beurrées, des ragasses, des radées...La r’vire en raveune a nen-m’né le pétsou pi le p’chon !!
La rivière ne coulait plus. Le dernier poisson et le dernier pêcheur se regardaient. Quand va-t-il pleuvoir ? Quand va-t-il pleuvoir ? Il a plu...Il a plu... Averses et averses ...La rivière en colère a emporté le pêcheur et le poisson... !! (C’était un poisson fatigué !)