Les pôres, les pôraus
Les poireaux
« Nous venons tout juste d’arriver avec mon mari ; vous n’auriez pas quelques queues de poireaux à me donner. C’est juste pour faire un petit bouillon ; vous savez, mon mari aime tellement les légumes de la campagne. A la ville, il n’est plus possible de trouver de bons poireaux »
« En cherchant bien, c’est peut-être possible… ». Alors qu’elle pense (* Enco leuille, al a don ran à fére)
« Je vous accompagne au jardin ? ».
« Vous allez vous mouiller les pieds » (* Dz’é enco à donné la bouénèsse és polailles, apeu des tapines és lapins !)
« Mais non, mais non ; je vous accompagne. »
« Je vous en mets combien ? » (* Dze va pas poya m’en débaréssi ! !)
« Je prendrais bien les deux gros là, contre le mur »
« Ils seront tendres, je vous le garantis…. » (* L’tsin vin pissi d’ssus tos les dzos ! !)
« Je ne sais comment vous remercier. Vous allez faire le bonheur de mon mari. »
« Tenez, les voilà…. » (* Al va bin s’n- allé asteure!)
« Je repasserais vous voir peut-être avant de repartir. »
« A voton service….., à voton service ! ! ! ! !……. »
* Enco leuille….. Encore elle, elle n’a donc rien à faire
* Dz’é enco……. J ‘ai encore à donner aux poules le mélange de pommes de terre et de son, et après des topinambours aux lapins
* Dze va pas… Je ne vais pas pouvoir m’en débarrasser
* L’tsin vin……. Le chien vient uriner dessus tous les jours
* Al va bin …. Elle va bien s’en aller maintenant
Voton….. Votre