D'vant d'parti
D’vant d’parti, ôl a embréssi sa feune apeu ses ch’tits
Avant de partir, il a embrassé sa femme et ses enfants
Couézou qu’ôl éto, l’cozin du Dzozé
Silencieux qu’il était le cousin de Joseph
Le cousin de Joseph faisait partie des silencieux
L’grand Dzan, ô s’crin pas vés les autes
Le grand Jean ne se craint pas chez les autres
Jean est à l’aise avec tout le monde
Le temps m’deûre…
Le temps qui passe m’est dur à supporter
Je m’ennuie, je ne sais pas quoi faire
Depeu quéques temps, ô s’éto bié assadzi
Depuis quelques temps, il s’était bien calmé
Ol avo dérotsi depeu la ceume du couvert
Il avait glissé depuis le haut du toit
L’Touâne l’avo pra-yi, ma l’Guste, ôl avo pas latsi
Antoine l’avait supplié, mais, Augustin n’avait pas cédé
Dacauze du seû, ses pouères étin teutes r’grenies
En raison de la sécheresse, ses poires étaient toutes ratatinées
Dze gadze bin qu’te va pas po-ya traveursi la r’vire
Je crois bien que tu ne pourras pas traverser la rivière
En prenant d’l’âdze, tot dépieumé qu’ôl éto le B’nât
En vieillissant, Benoît était devenu complètement chauve
Y é en dzeuillant és gobilles, qu’le ch’tit Piârrot avo pri l’biscaillin su la tête
C’est en jouant aux billes que le petit Pierrot avait reçu la boule (une grosse bille) sur la tête
Qui qu’t’en di ? De qua ? Bin de stu blog, pardi !!
Qu’en pensez-vous ? De quoi ? Hé bien, de ce blog pardi !!